
VIVI FELICE !
« Visiteur, que tu sois dilettante ou savant, ne t’attends pas à trouver dans les œuvres présentées au fil de cette exposition une intention prétentieuse, de l’ambition ou de l’intérêt personnel, mais le jeu ingénieux de l’art, sa simple nécessité, à l’image de la vie, la vie elle-même qui est, dit-on, l’art absolu…
Originaires de France, d’Italie, du Cameroun, du Congo, d’Égypte ou d’ailleurs, les artistes fièrement rassemblés cette année autour du 21ème Festival du Peu couvrent un vaste panorama de disciplines et d’expressions. Peinture, photographie, vidéo, sculpture, dessin, bande dessinée, installation, il n’en fallait pas moins pour réagir aux bouleversements du monde contemporain et opposer au vide de l’artificiel qui viole l’intelligence une résistance faite d’énergie vitale et de force spirituelle positive, en essayant de garder les yeux grands ouverts afin de ne pas laisser les choses suivre leur cours, car c’est là que réside la vraie catastrophe. Du moulin à la chapelle en passant par la mairie, sur les murs, à travers les rues et les places du village, les artistes offrent donc des œuvres dont l’utilité première sera d’exercer nos sensibilités à la pratique du regard. Une fois ce prodige accompli, chacun reste (ou devient) libre de cultiver son art de v!vre, de faire v!vre la mémoire d’un temps lointain, de prendre de la hauteur, de contracter le temps à chaque respiration, de ralentir enfin pour v!vre l’instant présent avec intensité.
Peut-être ces quelques découvertes artistiques te seront-elles agréables, ouvrant alors un champ des possibles voisin de l’infini. Montre-toi plus humain que critique, et tes plaisirs n’en seront que plus grands. Sois heureux ! »
Frédérik Brandi
LES ARTISTES 2024 (ClicOnNameDirect)
Laurence BESSAS-JOYEUX / Sculpture pierre | bois
Magali BRAGANTI / Céramique, installation
David DAVID / Sculpture monumentale
Frédéric FÉNOLL / Dessin encre
Les MÉNADES (collectif) / Céramique, sculpture, installation
Valérie MORRAJA / Textile, installation multi-sensorielle
PapaDIVIN (Trésor Matameso) / Dessin BD
Christian PASSUELLO / Photographie, Réalisateur
Souheil SALAMÉ / Cristallisations marines, installation

DIMANCHE 28 JUILLET
Clôture du Festival du peu
> 17h - Visite guidée
de l’exposition
Place de La Ferrage
> 19h - Tirage de la Tombola
> à partir de 19h
Ambiance Musicale avec la soirée “Cagette“
> à partir de 20h
Repas de rue
SAMEDI 13 JUILLET
En déambulation
dans les lieux d’exposition
et au village de 16h30 à 19h
Diva Commando
SAMEDI 20 JUILLET
20h - Place de La Ferrage
Kostüm




5/28 juillet - Sur 4 weekends longs / vendredi / samedi / dimanche
Ouverture des salles de 16h30 à 19h30
Point information 1 Place de Fontaine
AYMERI
Né en 1965 à Yaoundé (Cameroun)
Vit et travaille à Nice (A-M)
Né en Afrique un jour de Noël, Aymeri Séméria s’est d’abord distingué par le sport, comme champion de kayak participant à des compétitions de haut niveau, dans plus de 50 pays. Il a ensuite mené une longue carrière de guide de rivière indépendant. Depuis toujours attiré par l’art – il avait créé son propre logo sur le thème d’une vague en fondant sa compagnie de rafting – Aymeri, dans sa situation contrainte actuelle, développe ce don artistique et souhaite le partager avec un plus grand nombre, pour montrer que l’enfermement n’est pas une fin en soi et qu’il est possible de garder un esprit libre.
Ses méthodes picturales sont originales et variées. Dans la série "Cart’céral", réalisée sur des cartons de récupération, il a utilisé comme point de départ un cache avec des barreaux, puis a décliné son ressenti dans la prison, au fur et à mesure des mois passés. Aymeri ressent la peinture comme une évasion de l’esprit, un moyen de transformer ses fantasmes, ses rêves et ses délires en énergie positive pour mettre à profit le meilleur de soi même et v!vre pleinement, dans le partage et l’harmonie avec la nature.


IN SITU Salle Monod
Laurence Bessas-Joyeux
Née en 1962 à Paris
Vit et travaille à Tourrette-Levens (A-M)
laurencebessas@yahoo.f
Diplômée en peinture de l’ENSBA et en taille directe des Ateliers Beaux-Arts de La Glacière à Paris, Laurence Bessas-Joyeux s’est établie dans la région niçoise. Au fil d’un parcours jalonné de nombreuses expositions dans les contextes les plus variés, en galeries et dans des institutions, ses œuvres ont fait l’objet d’acquisitions publiques en France comme à l’étranger (Sardaigne, Corée).
Après une expérience dans le domaine de la peinture abordée de manière non conventionnelle, elle pratique la sculpture, sa vocation, « comme une respiration », pour reprendre les mots de la critique d’art Nicole Laffont qui décèle dans son travail « une réflexion ouverte sur le monde contemporain ». En se confrontant directement à la matière, Laurence Bessas-Joyeux inscrit en volume et dans l’espace des émotions personnelles qui touchent à l’universel. Les sept bois de « Migration », le marbre des Pyrénées de « Solide » ou le calcaire marbrier de Soignie pour « Architecture-mer » constituent quelques facettes d’une approche personnelle de l’art dans laquelle, dit-elle : « Sculpter, c’est comme v!vre, c’est contracter le temps à chaque respiration ».


Place des Pavés (9) et le Lavoir (12)
Migrations, 2023, ensemble de sept bois, sculpture taille directe, H260 cm
IN SITU Place des Pavés et le Lavoir
Magali BRAGANTI
Née en 1970 à Nice
Vit et travaille à Caylus (Tarn-et-Garonne) et Le Broc (A-M)
Après des études techniques de topographie, dans le domaine de la construction et du bâtiment, Magali Braganti s’oriente vers les sciences de la terre et de la vie, la gestion des espaces naturels en agriculture, en parallèle à une formation artistique (graphisme, couleur, gravure, terre, perspective, philosophie, esthétique) qui la conduira vers la céramique. Comme le souligne Luc Soriano, ses œuvres découlent de la géologie, d’un intérêt porté à l’environnement et d’une démarche de plasticienne.
Dans le flux de la création de ses "jardins intelligents", matière brute et matière grise s’interpénètrent. Magali Braganti explore la forme et son évolution dans le temps à partir de la beauté des phénomènes naturels, en variant les dimensions et les techniques. L’installation invasive dans le bureau du Maire pourrait confirmer l’intuition de Baptiste Morizot (L’inexploré, 2023) : "La nature est sortie de ses gonds ; elle est entrée en politique."


Bureau du Maire (7) Fragment d'installation en cours, 2024
IN SITU Bureau du Maire
David DAVID
Né en 1981 à Nancy
Vit et travaille à Cannes (A-M)
https://daviddavid.fr/
Autodidacte passionné formé par l’étude et la pratique, David David touche à plusieurs disciplines. Dans son atelier de Cannes, il s’attaque sans hésitation au volume jusque dans sa dimension monumentale et développe sa propre identité à travers « Blind », personnage emblématique d’aveuglé visionnaire évoluant dans le monde un seau de peinture renversé sur la tête, comme un moyen d’expression et de protection.
Déclinée à travers les techniques classiques du bronze, de la résine et de l’acrylique ou encore du bois travaillé à la tronçonneuse, cette vision du monde à la fois active et distanciée traduit un art de v!vre qui permet de « prendre de la hauteur » et d’offrir aux regardeurs une réflexion singulière sur le cours des choses. Ses œuvres sont diffusées, souvent dans l’espace public, en France (Centre Pompidou à Metz, Croisette à Cannes) et à l’étranger (Bruxelles, Florence, Palerme).


Place de la Ferrage (10)
Prendre de la hauteur II (brut), acier, résine, H300 cm
INSITU Place de la Ferrage
Frédéric FÉNOLL
Né en 1959 à Boulogne-Billancourt
Vit et travaille à Nice (A-M)
https://www.fredericfenoll.com/
Peintre, dessinateur, graveur et cinéaste, Frédéric Fénoll se consacre très tôt à sa passion exclusive pour l’art. Installé à Nice dès les années 70, il y côtoie Villers, Ben et les principaux acteurs de la scène contemporaine. Dans les années 80 il travaille au sein du groupe « L’atelier », expose au Grand Palais à Paris au salon de la Jeune Peinture. Dans les années 90 il mène des expériences liant art et informatique et réalise ensuite des films avant de revenir au dessin, dans une sorte de retour à la simplicité : feuille blanche, pinceau et encre de chine seront ses seuls outils pour repartir à zéro et créer sa propre boucle.
Il trouve dans le dessin quelque chose d’essentiel à la création, un moyen primordial pour créer de la forme, prête à v!vre dans tous les environnements. Au-delà des ruptures et des changements de médiums, il recherche l’instant de l’apparition de la forme et, quel que soit le degré de satisfaction donné par le résultat, le souvenir de ce surgissement.


Le Moulin à huile (13)Dessin à l’encre, 2024
Frédéric Fénoll Moulin à huile
MANTO (Giovanni Mantovani)
Né en 1946 à Genova (Italie)
Vit et travaille à Juan-les-Pins (A-M)
http://mantoart.altervista.org/index.html
Artiste autodidacte, économiste, marin militaire puis civil, grand voyageur, marqué par le Swinging London et la poésie libertaire post-1968, Manto se consacre à la peinture depuis un demi-siècle. Passé par toutes les étapes, les doutes et les certitudes des avant-gardes, il explore les formes nouvelles, de l’art informel à la géométrie en passant par l’arte povera, le happening et les installations. Observant le verrouillage du monde artistique enfermé dans les dogmes et les clans, il n’expose alors plus nulle part...
Après dix ans d’expériences sur le son, le langage et le bruit à travers Radio Energia, il revient à la peinture (sa « maladie incurable ») puis s’installe en France. Après une nouvelle phase où se bousculent art de rue, films et performances, il aboutit aujourd’hui à l’idée que « le monde globalisé de la culture avec ses mensonges et les trafics financiers qui se manifestent dans l’art contemporain sont la mort même de l’art », un constat qu’il retourne avec des œuvres provocantes manifestant sa rage de v!vre et sa force d’expression.


Vitrine sous Les arcades - Place de la Fontaine (2)
« Vivre c’est mentir » , peinture, découpe de polystyrène, H170 cm © 2024 Mantoart
IN SITU Vitrine sous les arcades
Les MÉNADES
Le Broc (A-M)
Collectif artistique féminin
Les Ménades rassemblent des femmes artistes du Broc ayant des parcours différents, réunies en un collectif qui exprime ses idées et son esprit créatif à travers l’argile et les émaux. Inspirées par les cultures antiques, elles créent des installations mêlant la céramique à diverses techniques. Ensemble, elles imaginent des projets inédits au travers de pièces conçues et réalisées à plusieurs mains, dans lesquelles on retrouve la personnalité, la vérité et les secrets de chacune d’entre elles.
Les actions incarnent et font v!vre les idées... « M-574 » est un assemblage disparate et harmonieux sur le thème du souffle de la vie. Cette grande pièce monochromatique plonge ses racines dans l’énergie vitale représentée par la Victoire de Samothrace. Chaque œuvre réalisée par ce collectif d’indomptables Bacchantes évoque le mouvement de vie, figeant l’instant où la déesse semble prendre son envol.


Place de l’Hôtel de Ville (5)
Élément pour « M-574 » - Céramique (fragment de l’installation - 2O24)
IN SITU Place de l'Hôtel de Ville
ValérieMORRAJA
Née en 1968 à Nice
Vit à Nice (A-M), travaille où les projets la mènent
https://www.morraja.net/
https://www.instagram.com/valerie_morraja/
Titulaire d’un DNSEP (Villa Arson) et d’une certification en génétique (University of British Columbia), Valérie Morraja déroule son parcours artistique dans des espaces variés. Elle participe à la direction artistique de collectifs d’artistes (studioNEX avec Jean-Louis Paquelin, Logoscope à Monaco, Wanda Green) organise de multiples projets de commissariat et résidence. Elle crée des
« espaces narratifs » qui reflètent ses interrogations sur les nouvelles façons d’habiter notre planète, se situant dans un présent indéterminé où passé et futur se mélangent. Sa pratique se développe actuellement à travers l’observation, la recherche et l’exploration des territoires et des personnes qui y vivent.
Chaque élément de l’installation « Nomadic Care » a une visée éco-responsable, réparatrice et protectrice. Imaginé comme une expérience immersive curative bienveillante, il s’en dégage une odeur de Provence et d’herbe coupée, provenant à la fois du tissu teint aux herbes biologiques et d’un parfum d’ambiance composé à la main. C’est une invitation à respirer profondément, à ralentir et à v!vre le temps présent avec intensité. Le visiteur peut s’asseoir, lire le mantra, l’activer en tirant sur un noyau de prune, emporter son énergie avec lui, afin de ressouder le visible et l’invisible…


Salle Monod (4)
« Nomadic Care », Vins-sur-Caramy, 2023, installation multi-sensorielle
IN SITU Salle Monod
PapaDIVIN
Né en 1983 à Kinshasa (République Démocratique du Congo)
Vit et travaille à La Forêt-le-Roi (Essonne)
divinmatameso@gmail.com
Bédéiste et dessinateur, PapaDIVIN est diplômé à l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa (RDC), où il a enseigné le dessin et l’esthétique. Membre et président du collectif Bulles africaines, il a récemment participé à l’exposition Mère d’exil à Liège en 2023, ainsi qu’au Salon international de la caricature, du dessin de presse et d’humour à Limoges en 2022. Au cours de sa carrière, jalonnée de nombreux prix de Bande Dessinée, il a également publié plusieurs recueils de poèmes.
Artiste engagé dans le domaine de l’éducation et de la jeunesse, il présente le projet « Là où brillent les étoiles jaunes », s’attachant à questionner la représentation imaginaire et le rêve de v!vre dans une « Europe Eldorado » qui en réalité n’existe que dans la tête de la plupart de ceux qui tentent d’immigrer sur ce continent. Concentrant sa démarche artistique sur l’étude des causes qui attirent les populations d’Afrique vers l’Europe, il s’est préoccupé de la forme
prise par cette immigration perçue comme un danger lorsqu’elle devient massive et perpétuelle. Utilisant l’encre et le crayon, parfois mêlés au numérique dans le processus de coloriage, il offre à travers cette série une immersion dans cette réalité, influençant la perception et le traitement de la question face à l’ampleur que prend la vague migratoire actuelle.


Salle du Conseil (6)
« Espoir brisé », de la série « Là où brillent les étoiles jaunes », technique mixte, 2023
IN SITU Salle du Conseil
Christian PASSUELLO
Né en 1959 à Nice
Vit à Pierrefeu (A-M)
et travaille sur plusieurs continents
http://www.christianpassuello.com/
Pour Christian Passuello, qui avait réalisé un film sur l’histoire des débuts du « Peu » en 2003, la pratique du documentaire et de la photographie s’est imposée depuis plus d’une trentaine d’années comme un mode de vie. En effet, quels que soient les thèmes abordés – musique, science, enfance, cannabis, identité, mémoire ou imaginaire – il n’y a pas de frontière entre ce qui arrive aux autres et ce qui arrive à l’artiste : « Même quand je ne filme pas je suis toujours cinéaste et photographe. »
Présentée en installation murale sur le site d’un bâtiment disparu, l’œuvre est inspirée par le tableau de François Gérard (1770-1837) « Flore caressée par Zéphyr ». Selon le poète latin Ovide, Zéphyr, fils d’Éole maître du vent, enlève Flore, l’épouse et lui offre le royaume des fleurs. Déesse de la floraison, elle invite à jouir de la vie et du renouveau de la nature. Christian Passuello met en scène sa « Flore » le plus souvent à proximité d’un tronc en décomposition, car si l’on admire les arbres quand ils sont élancés, majestueux, on peut aussi leur rendre hommage quand ils sont tombés à terre et continuent à v!vre et à donner la vie en se transformant. Dans l’hindouisme, c’est le « samsāra », le cycle de la vie, de la mort et des renaissances. Il n’y a pas de commencement ni de fin...


Place Rue Neuve (8) et Foyer Rural (1)
Image de la série « Flora », photographie, 2024
IN SITU Foyer Rural et Place Rue Neuve
Les Peu(s) des Brocois sous la houlette de Catia Corin-Vecchi - Atelier Quiron
IN SITU sous la tonnelle Place de la Fontaine
L'associationduFestival du Peu a offert pour cette 21ème édition aux Brocois, un support en forme de « Peu » sur lequel chaque artiste du village a pu laisser libre cours à son imagination créatrice.
Leurs œuvres seront exposées en 2024 sous la Tonnelle, Place de la Fontaine.
Souheil SALAMÉ
Né en 1960 à Alexandrie (Égypte)
Vit et travaille à Peillon (A-M)
contact@souheil-salame.com – https://souheil-salame.com/
La diversité de ses origines – libanaise, égyptienne, syrienne, française et anglaise – définit une identité méditerranéenne entre orient et occident. Après des études à Beyrouth, Nice (Villa Arson) et Paris, il exerce de multiples activités, reliées par une création prioritairement centrée sur son thème de prédilection, le rivage. Les "Cristallisations marines" qu’il présente sont constituées de cristaux de sel (obtenus après évaporation de l’eau de mer) et de divers débris industriels et marins ramassés lors du prélèvement. Ces œuvres visuelles et sonores inspirées des rivages méditerranéens sont réalisées à partir d’éléments matériels aussi bien qu’immatériels (nom des lieux, météo, hasards).
En dialogue avec les peintures de la chapelle Saint-Antoine honorant les cycles de la nature, ses sels fossilisés et fragments de rivages desséchés font v!vre la mémoire d’un temps lointain, d’anciennes mers aujourd’hui disparues, racines de notre monde contemporain.



Tyr Liban 2001 / Pointe des Hospices 2020 / Lazaret 2014 / Prélèvement © Photo Bruno Maffre
IN SITU Chapelle Saint-Antoine
Tyr Liban 2001 / Pointe des Hospices 2020 / Lazaret 2014 / Prélèvement © Photo Bruno Maffre
Benjamin WALTER
Né en 1990 à Bitche (Moselle)
Vit et travaille à Nice
https://www.cerclerouge.net/
Réalisateur, scénariste, producteur, coordinateur général du collectif le cercle rouge, Benjamin Walter présente, sous une voûte intime du Broc, son déroutant « Nouvelles du rez-de-chaussée ». C’est un court-métrage qui, par sa manière de coller à la condition humaine au premier degré (au rez-de-chaussée...), par la sérénité plastique de certains plans récurrents, la rencontre qui s’établit entre les deux personnages ou encore son climat sonore de bruits domestiques et naturels, est l’expression de la vie elle-même.
Le spectateur s’identifie parfois à une souris de laboratoire qui va se cogner sur les parois d’un labyrinthe expérimental : la fenêtre sur cour, le palier qui sépare et réunit, le volet et son mur ocre, l’arbuste sous la pluie, etc. Cette forme de vie minimale et qui foisonne sous une torpeur aussi urbaine que méditerranéenne nous apprivoise petit à petit, on s’habitue au débit saccadé de la voisine, à sa petite démence poético-inquiétante, régulièrement mise à distance et calibrée par le judas de la porte. Au-delà de l’inconfort initial, on finit par lâcher prise et enfin v!vre, en dépassant tout cynisme à la mode, sous le signe de la Providence... Ce petit quart d’heure pourrait bien devenir un classique !


Salle Monod (4)
« Nouvelles du rez-de-chaussée » (Vidéo - 15 mn - 2020)
IN SITU Salle Monod
"Nouvelles du rez-de-chaussée"
Dans le programme
UPgratt
VENDREDI 05 Juillet à l’occasion du VERNISSAGE, à partir de 18h30
UPgratt c’est deux guitares, deux micros, deux amis, de la bonne humeur, de l’ambiance festive et que des chansons françaises UPgrattées pour toi, tes amis, ta grand-mère, ton chien et même tes gosses !
Bref, UPgratt c’est « French song & dérision! »



Diva Commando
SAMEDI 13 Juillet
En déambulation dans les lieux d’exposition et au village de 16h30 à 19h
Jeu, voix, écriture : Véronique Merveille
Costume, déco balcon : Odile Picard
Une production Cie Carambole
Du haut de son balcon, une Diva sortie tout droit d’un opéra Wagnérien cherche à se rendre utile auprès de la population : un évènement exceptionnel, un festival, une visite patrimoniale, une présentation de saison...
Diva Commando est la femme de la situation !
La Diva chante, interpelle, raconte, informe, échange avec la population et s’adapte en toutes circonstances.



Kostüm
SAMEDI 20 Juillet
20h - Place de La Ferrage
Par le Trio les Triphasés
Durée du spectacle 45mn
Création poétique et burlesque mêlant acrobatie, bascule hongroise et portés acrobatiques.
Trois personnages sont jetés sur scène. Eteints, vides. A travers une mise à nu de leurs corps si différents ils se découvrent, calmes et impassibles.
Leurs regards se posent sur vous, à la fois craintifs et enthousiastes. Ils grimpent, explorent et jaillissent de cette étrange armoire. Une cravate surgit, ils sont prêts.
S’ensuit alors, une robe, un costard, une salopette... C’est en traversant ce chemin coloré qu’ils prendront vie. Mêlant humour, tendresse et poésie, ces trois énergies s’uniront afin de n’en créer plus qu’une.
Photos © Ben Godfroy







Clôture du Festival du Peu
Dimanche 28 Juillet 20h - Place de La Ferrage
> 17h - Visite guidée
de l’exposition par Fredérik Brandi, Commissaire de l’exposition
Rendez-vous à 17h Place de La Fontaine(Point information 1 - Foyer Rural).
> 19h - Tirage de la Tombola
> à partir de 19h
Ambiance Musicale avec la soirée “Cagette“ : Amenez vos vinyles préférés.
> à partir de 20h - Repas de rue
Dans la tradition du village, le repas de rue rassemble les convives autour de plats
préparés par chacun, comme un pique-nique...
Le vernissage du 5 juillet
avec les artistes
Photos de Jean-Pierre Fouchy



L'hommage rendu à Ben et animé par Jean Mas


Discours des élus, Jean -Marie Audoli Maire honoraire de Bonson et cofondateur du festival,
de Philippe Eura Maire de la commune de Le Broc, de Michèle Bernard 1ère adjointe,
de Jean Mas artiste de l'Ecole de Nice et cofondateur du festival, du commité d'organisation
et du commissaire d'exposition Frédérik Brandi qui a présenté les artistes


Et pour nous régaler tout au long de cette soirée : UPgratt
Deux guitares, deux micros, deux amis, de la bonne humeur,
de l’ambiance festive et que des chansons françaises